Pourquoi avoir un quatrième enfant ?

Nous avons 4 enfants. Avoir 4 enfants c’est la vitalité qui explose à la maison. Pourtant quand notre entourage a appris l’arrivée de notre quatrième enfant, les réactions ont été partagées entre « courage » et « folie« ..
Faut dire que que nos trois premiers sont plein de vie et assez actifs. Alors forcément, les gens se sont demandés pourquoi un numéro 4 ?!

Est-ce qu’avoir 4 enfants de nos jours, ce n’est pas beaucoup ?

Cela peut paraître de la folie, parce qu’aujourd’hui la norme est différente et que les familles nombreuses sont minoritaires. Cela peut paraître du courage, parce qu’aujourd’hui le rythme de vie est plus effréné.

Mais finalement, quand on y regarde, pour nous c’est le premier enfant qui a tout changé : nouveau rythme, nouvelle organisation, liberté contrôlée, moins de sorties spontanées.. Le deuxième et le troisième sont arrivés dans une organisation mise en place et qui tournait. Ils ont moins été un bouleversement dans notre vie. Les enfants qui suivent sont accueillis avec plus de sérénité, car le stress de l’inconnu est moins présent.

Ce qui m’a convaincue d’avoir un quatrième enfant

Même si j’ai toujours voulu une grande famille, j’avoue que j’ai dû me laisser convaincre pour le numéro 4. Je pensais régulièrement au quatrième mais je préférais y rêver et que de concrétiser cette pensée.. C’est PapaDe4 qui était très motivé. De mon côté, c’était facile de trouver une bonne raison pour repousser un tel projet : le dernier encore trop petit, pas le bon moment au boulot, les moyens financiers, la fatigue quotidienne…
… et puis je me suis projetée sur l’échelle d’une vie. Je me suis rendue compte que tous ces questionnements concernent le court terme. Dans 10 ou 15 ans, on ne regretterait pas d’avoir franchi le pas !
… et puis pour le  boulot, ce ne serait jamais le bon moment. Pour les questions matérielles, parfois il faut savoir s’en affranchir (c’est du luxe, par exemple, à Paris d’offrir une chambre par enfant !).

Que ce soit pour un deuxième, troisième ou quatrième enfant, on le sent quand il manque encore un maillon. Je savais au fond de moi que notre famille ne serait pas totalement épanouie tant qu’il manquerait le dernier maillon. Maintenant je sais qu’on sera bientôt au complet, sans regret et sans nostalgie de bébé.

Le besoin d’amour et être présent quand on a 4 enfants

Quand je vois comment les enfants jouent ensemble et ont besoin les un des autres au sein d’une fratrie, je me dis que rien ne peut remplacer des frères et sœurs. Grandir dans une famille nombreuse peut leur apprendre bien plus qu’on ne le pense ! A quatre enfants, ils auront toujours une épaule sur laquelle poser leur chagrin, une main pour les aider à avancer, une joue pour poser des bisous ou une oreille pour confier leur secret. Ils tissent des liens qui les unissent et développent une forte solidarité.

Les enfants ont besoin d’être aimés et de sentir la présence de leurs parents. Savoir être là pour leur apporter ce dont ils ont besoin et les aider à se forger leur propre identité. À nous de leur laisser de la place pour qu’ils s’épanouissent et de leur trouver du temps pour chacun. Ce sera notre plus grand challenge pour ces prochaines années !

Les valeurs transmises dans une famille nombreuse

Les familles nombreuses ne sont pas le seul vecteur pour passer des valeurs mais cela y contribue. Au-delà des jugements extérieurs, l’épanouissement de notre famille repose sur une conviction profonde : l’importance de cultiver des liens authentiques et solides entre nos enfants. Chaque enfant de notre foyer vient compléter cette toile relationnelle que l’on essaie de tisser avec soin. En offrant à nos enfants la chance de grandir au sein d’une fratrie nombreuse, nous cultivons chez eux des valeurs d’entraide, de partage et de solidarité. Cette expérience unique leur permet d’apprendre dès leur plus jeune âge la nécessité du compromis, du respect mutuel et de la coopération.

C’est pourquoi, numéro 4 sera un nouveau rayon de soleil dans notre famille, une source de bonheur supplémentaire, et aussi un maillon essentiel de notre unité familiale forte et unie.

Comme l’on m’a dit : on ne regrette que l’enfant que l’on n’a pas eu et on ne regrette jamais l’enfant qu’on a !