Les mots d’enfants. Je crois que je ne me lasserais jamais des jolis mots d’enfants. Les écouter parler. Entre eux, seuls en jouant ou lors de nos échanges avec eux. Leurs réflexions sont d’une grande fraîcheur ou totalement innocentes. Elles sont souvent pertinentes ou imagées, et parfois (mal) empruntées à leur entourage.
Avec quatre enfants, on ne s’ennuie pas en les écoutant ! Malgré tout, c’est notre troisième qui a encore un langage très innocent. Beaucoup plus que ses frères, qui en grandissant perdent de cette fraîcheur. Je ne suis pas impatiente que n°3 perde cette spontanéité, car j’aime beaucoup entendre ces petites perles de langage.
Voici les dernières jolies réflexions :
Apprendre la patience
On s’active, cela va bientôt être le moment du gâteau d’anniversaire pour n°3. Surtout ne pas s’impatienter..
N°3 : « Moi j’attends avec intelligence ! »
Je suppose, qu’elle voulait montrer sa grande patience, mais j’aime beaucoup l’idée d’attendre avec intelligence ! On devrait le garder en tête dans les longues files d’attente !
Instant météo
Il pleut dehors, et il a plu presque toute la journée.
N°3, pleine de réalité : Il fait un temps de poisson !
Discussions de frangins
Je les questionnais pour savoir s’ils avaient des amoureuses. L’un en avait une et pas l’autre, qui ne semblait pas du tout s’en soucier d’ailleurs.
Et c’est là que l’un dit à l’autre : « C’est bien les amoureuses tu sais, ça permet de payer moins d’impôts. »
Là, j’étais scotchée. Nous ne parlons pas de ces sujets à la maison, et surtout jamais avec eux… Je me demande bien ce qu’ils se racontent à l’école !! (#PenséePourLesMaitresses !)
Les débuts de la révolte
N°3 a très envie d’aller au parc, moi pas du tout.
Et là, j’ai senti n°3 révoltée : « On ne va pas hiberner comme les ours non plus ! »
Non, c’est juste que là, j’ai plein de choses à faire à la maison… Il n’y a pas de demi mesure chez nous, si on ne sort pas, c’est qu’on hiberne !
Incompréhension
Alors que je donnais quelque chose à n°1 pour l’école (je ne me rappelle plus quoi évidemment !) :
Moi : tiens c’était à ton papa avant.
Lui : « Quel papa ? »
Moi : euh…
Le mot de la fin
Nous étions tous à table.
N°3 : Je connais pas cette meuf !
Moi : Comment tu parles ?!
N°3 : bah, papa dit toujours que je suis une meuf
Sans commentaires…
A la prochaine, pour d’autres réflexions innocentes !
12 commentaires
Énorme le coup des impôts !
J’avoue que je n’ai pas compris d’où cela lui venait !!
J’aime bien la meuf ! Je me dis souvent que je devrais noter toutes leurs sorties, c’est tellement drôle… J’en ai eu une bonne l’autre jour : je disais à mon ainé qu’il n’avait pas sur tenir sa langue quant à la non existence du Père Noël. Et le petit, très innocemment, se met à tirer sur sa langue avec sa main !
le premier degré des enfants, c’est tellement sympa de les voir ! Je ne note pas toujours leurs petites réflexions et je trouve cela dommage ensuite, car il y a de quoi rigoler plus tard !!
J’adore ces petites réflexions !!
Et j’imagine la tête du Papa après le fameux « Quel papa ? » !!
c’est clair !!
J’adore ces petites anecdotes. Dernièrement, mes deux grands dissertaient sur les gros mots allemands qu’ils connaissaient et sur ceux que papa disait quand il était énervé. Ils se rappellent précisément des occasions qui ont engendré un Scheiße chez leur père…
Ce que je trouve mignon, c’est quand ils passent d’une langue à l’autre en conjuguant à l’allemande des verbes français (et vice-versa), ce qui donne des phrases assez originales.
Ça doit être génial de les voir grandir et développer le langage avec 2 langues !
Ils doivent avoir trouvé la manière de se parler entre eux ! 🙂
Ah ces papas… Ici ça donne.
G. N°1 qui dénonce son frère : « Maman, A. a dit le gros mot de papa. »
Ainsi put*** est devenu « le gros mot de papa ».
Autre anecdote qui ressemble à une des tiennes à 2ans 1/2 N°1 nous parlait de ses autres parents. Nous n’avons jamais ompris qui étaient cette 2ème famille ?!?
J’adore ! « Le gros mot de papa » c’est tellement plus distingué que P* !
La dernière m’a pliée de rire j’avoue XD
J’avoue aussi… comme quoi, on aura beau dire, le mimétisme est bien là !